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Parc potentiellement indigne entre 2010 et 2013

Le parc privé potentiellement indigne est établi sur la base d’un croisement entre les revenus des occupants et le classement cadastral des logements. Il comprend :

  • les logements classés en catégorie cadastrale 6 (ordinaire) occupés par un ménage au revenu fiscal de référence inférieur à 70% du seuil de pauvreté,
  •  les logements classés en catégorie cadastrale 7 ou 8 (médiocre et très médiocre) occupés par un ménage au revenu fiscal de référence inférieur à 150% du seuil de pauvreté. Le PPPI repose sur l’hypothèse  qu’un  logement  a  d’autant  plus  de  chances de ne pas avoir été profondément amélioré, et d’avoir un classement cadastral initial toujours valable, qu’il est occupé par un ménage à revenus modestes.

Globalement, dans la région, la part du parc privé potentiellement indigne est en baisse. Ponctuellement, certains bassins de vie voient cependant une augmentation de leur PPPI entre 2011 et 2013. Les secteurs les plus impactés se situent à la frontière ouest de la Gironde, dans le Lot-et-Garonne, le nord de la Dordogne, le sud de la Charente-Maritime et le sud de la Vienne.

Les limites de cet indicateur sont d’une part, sur l’état du logement, l’aspect déclaratif des données recueillies (équipement des logements, déclaration de travaux), peu fiables de façon fine mais permettant de donner des tendances. Une distorsion de la réalité de terrain peut être observée dans les départements les plus ruraux, où, si les logements sont parfois faiblement équipés et vétustes, ils n’en sont pas pour autant insalubres. D’autre part, les fichiers fiscaux utilisés n’ont pas été nécessairement complétés au même moment, ce qui peut aboutir à des décalages, en particulier du fait de la mobilité des ménages.